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Isabelle Caziot, praticienne shiatsu à Lorient,

diplômée de la fédération française de shiatsu traditionnel - FFST

adhérente à l’union francophone des praticiens en shiatsu thérapeutique - UFPST

Le shiatsu

En japonais, Shiatsu signifie la pression des doigts. C’est une discipline thérapeutique manuelle qui s’est développée sur les bases de la médecine chinoise au même titre que l’acupuncture.\ Les pressions sont exercées principalement par les pouces du praticien mais peuvent aussi s’effectuer avec les coudes, les genoux et les pieds. Au cours d’une séance on pourra également pratiquer des étirements doux, des vibrations ou des percussions.\ L’enchaînement des pressions rythmées se fait le long des méridiens qui relient entre eux tous les organes et toutes les fonctions du corps. C’est au travers de ces méridiens que circule l’énergie et c’est sur leur trajet que se situent les points d’acupuncture.\ En rééquilibrant les énergies, la séance procure du bien-être, de la détente, et permet d’apaiser et renforcer aussi bien le corps que l’esprit.\ C’est une thérapie qui peut être complémentaire d’un traitement de médecine classique ou alternative mais elle est également préventive. En médecine chinoise il est ainsi courant de faire une séance au début de chaque saison afin d’être en harmonie avec son corps et son environnement et renforcer ses défenses immunitaires.

Le shiatsu peut être bénéfique pour :

soulager les tensions musculaires , le mal de dos, les problèmes articulaires,\ apaiser stress et angoisses

retrouver l’estime de soi

améliorer le sommeil et les troubles digestifs …

Le geste au Japon, un art de vivre

Des techniques manuelles à visée thérapeutique, complémentaires de l’acupuncture et de la pharmacopée, étaient pratiquées en Chine mais c’est surtout au Japon qu’elles sont devenues une pratique essentielle au maintien d’un équilibre entre corps et esprit et donc d’une bonne santé.

Cet essor est probablement lié à l’esprit du Shintoïsme, la religion primitive du Japon. Elle porte une attention particulière à l’harmonie de l’homme avec son environnement. Pour l’atteindre, les gestes du quotidien le plus trivial, comme le balayage, doivent être exécuter comme une projection vers la nature et l’environnement pour se mettre en accord avec eux.

La perfection du geste juste est considéré comme un art qui demande un long et patient apprentissage . Lorsque celui-ci devient un automatisme, que le mouvement du corps se détache de la conscience qu’on a de le faire et du but à atteindre, il devient une projection de soi dans l’univers - qui passe ou non par un outil - et une partie intégrante de cet univers avec lequel il s’harmonise. Ce modèle d’apprentissage est à la base des tous les arts japonais que ce soit les arts martiaux, la cérémonie du thé, l’ikebana, la peinture, la poterie… et bien sûr le shiatsu.

Pour atteindre le détachement dans le geste accompli la technique respiratoire est essentielle. La respiration se fait par le ventre, le Hara, c’est ce qui permet également un détachement de la conscience et une focalisation sur le geste et l’énergie, le Ki, qu’il véhicule.

En shiatsu les gestes accomplis lors d’une séance permettent de mettre en lien le Ki du receveur et du praticien et de dénouer les zones de blocage.

Parcours

En japonais Tabibito signifie Voyageur. C’est un clin d’œil à mes quatre années passées à Tokyo. Mais au-delà d’un voyage purement géographique, Tabibito Shiatsu fait référence à ma découverte d’une culture et d’un mode de pensée du corps différents de ceux du monde occidental. Ce corps n’est pas seulement une mécanique qu’on répare à la pièce, mais un ensemble corps-esprit sans cesse en mouvement et en résonnance avec notre environnement. Le contact qui s’établit lors d’une séance met en communication les énergies, il revitalise et permet un relâchement profond du corps et du mental.\ Particulièrement intéressée par les nouvelles théories de l’anthropologie contemporaine qui cherchent à faire lien avec des conceptions du monde venant d’autres sociétés que la nôtre, je souhaite, les mettre en application dans ma pratique du shiatsu. Vous apporter ainsi du bien-être, mais aussi vous faire prendre conscience que vous êtes acteur de votre corps, qu’il suffit parfois de l’écouter et le respecter pour retrouver un équilibre.

  • Diplôme de praticienne de la Fédération Française de Shiatsu Traditionnel (FFST)
  • Formation 2 ans en médecine chinoise avec Jean Marc Weill - Union Francophone des Praticiens de Shiatsu Thérapeutique (UFPST)
  • 6 ans de formations avec :

    • Bruno Moisan - Style Namikoshi
    • Vonnick Le Berre - Style Masunaga